Communiqué de presse « Hommes et animaux, s’inventer mutuellement ».
« Quand je parle, c’est avec mes amis, quand je pleure, c’est avec mon chien ». (McNicholas).
C’est par cette citation qu’Ann Chevalier Députée en charge des Affaires Sociales de la Province de Liège a ouvert le colloque consacré à cette thématique sociale. En effet, voila une phrase qui résume à elle seule, bien des aspects du rapport de l’homme à l’animal. Elle en montre les limites, mais aussi les attentes. Elle montre surtout la vulnérabilité de l’humain dans ses rapports à autrui et la possibilité d’être soi-même face à l’animal. L’animal est muet, il ne peut porter de jugement sur nous, il nous accepte tels que nous sommes, il a besoin de nous, mais nous rend bien plus que nous lui donnons. Face à l’animal, pas de luttes, pas de jeux de pouvoir, pas de « masque » ou de « costume » social, nous sommes nus et heureux de l’être.
La salle de conférence de la maison des sports affichait complet pour entendre les spécialistes nous entretenir des rapports « hommes et animaux » ce mardi 26 février.
Bien des lecteurs nous ayant adressé leurs témoignages ont pu, s’ils étaient présents entendre des réponses à leurs questionnements, et se trouvent confortés dans leur amour des animaux.
La journée a révélé la richesse du réseau associatif par la présence d’associations comme Hippopassion, un Chien pour un sourire, le Fagotin…
« La Province de Liège sera derrière les acteurs de terrain pour coordonner les actions » déclare Ann Chevalier
Parmi les nombreuses questions soulevées, une question interpelle tout particulièrement Madame le Député Provincial lors de cette journée. Pourquoi dans les structures d’accueil pour personnes en souffrance ou pour personnes âgées, c’est-à-dire les hôpitaux, les MR, les MRS, les centres de jour, les abris de nuit pour SDF, l’animal est-il proscrit de ces endroits alors que tout démontre que sa présence aux côtés de ceux qui y sont admis est un plus à tous les niveaux ?
Il nous faut rapprocher les personnes âgées et les SDF par une chose qu’ils ont en commun, l’animal de compagnie. Ils sont confrontés les uns et les autres à l’obligation de devoir s’en séparer quand ils sont accueillis les uns dans des abris de nuit, les autres dans les homes et souvent ne peuvent s’y résoudre sans traumatisme.
« J’ai bien conscience du rôle que les p oli
Je souhaite pouvoir faire progresser cette idée aussi loin que je le peux » conclu Ann Chevalier Député en Charge des Affaires Sociales.